Bonjour à tous,
je suis vraiment ravie de vous retrouver pour ce nouvel article après quelques jours de vacances à Prague.
L’automne est bien là avec la pluie, le froid, les journées qui raccourcissent et souvent une baisse de moral, voir de motivation.
C’est justement le moment opportun pour vous parler de motivation et vous donner mes techniques pour rester dans la bonne énergie toute l’année. Je ferai cela en deux fois. Tout d’abord, nous verrons ensemble la notion de motivation et le fonctionnement du cerveau, ensuite, la semaine prochaine, je vous donnerai des astuces pour rester motivé toute l’année. Prêts ? Alors c’est parti.
La motivation est une émotion positive qui nous pousse à mettre en place différentes actions pour obtenir un résultat précis, ce résultait nous tenant plus ou moins à cœur. Cette motivation est générée par une ou des pensées, par un projet que l’on veut mener à bien. Problème, souvent au bout de quelque temps, généralement 3 semaines, la motivation s’effrite, on se bouge de moins en moins, le rythme ralenti, on s’éloigne de plus en plus de notre objectif final, au mieux retardant son accomplissement, au pire en laissant carrément tomber.
Qui n’a pas dit au moins une fois : « lundi je me mets au régime, cette année je me mets au sport, je veux apprendre une nouvelle langue, je trie mes papiers, etc… » pour au final laisser tomber au bout de quelques jours…
Est ce que cela fait de vous une grosse feignasse ?
Je vous rassure, pas vraiment ; dès que vous mettez en place une nouvelle action, cela vous demande d’aller au delàs de votre zone de confort, de vous mettre en « danger », de sortir de votre routine, de la facilité et cela fait peur. Notre cerveau n’aime pas. Lui, il aime bien son petit train train, ses petites habitudes, son confort, les choses dans lesquels il se sent à l’aise, les choses qui le procurent du plaisir.
C’est tout à fait physiologique, c’est un mécanisme de survie hérité de nos ancêtres.
Il y a plusieurs milliers voir millions d’années, les personnes qui avaient le plus de chance de survie et de transmissions de leurs gènes étaient celles qui se « concentraient » sur les activités qui procurent du plaisir (dormir, manger, se reproduire,..) au contraire de celles qui partaient à l’aventure et se mettaient en danger, hors de la tribu, à chasser le mammouth.
La peur et le stress sont des mécanismes de survie, nous produisons de l’adrénaline pour être plus réactif ou au contraire, des fois nous sommes complètement paralysés (d’où l’inaction). Le cerveau assimile ces émotions comme une réponse face un « danger » et nous pousse à éviter les « situations de danger » en procrastinant par exemple.
Alors, certes il y a très longtemps c’était vachement pratique d’avoir un coup de boost d’adrénaline pour courir un peu plus vite et éviter de se faire croquer mais à l’heure actuelle, vous ne risquez pas votre vie lorsque vous faites quelque chose qui vous paraît inconfortable comme: parler en public, faire votre WOD ou appeler votre belle mère… On appelle d’ailleurs ce décalage un mismatch physiologique.
Sachant cela, on peut se rendre compte que non, on n’est pas un(e) bon(ne) à rien qui n’a pas de volonté mais qu’éviter les situations déplaisantes est un mécanisme de survie.
Néanmoins, ce n’est pas une excuse, parce ce qu’il est possible mettre en place des petites chose qui vont nous aider à tenir sur le long terme et c’est à vous de décider de ce qu’il est important de faire.
Vous me direz « c’est une question de volonté ». Oui et non, la volonté n’est pas une ressource inépuisable. Certaines personnes ont plus de volonté que d’autres, arrivent à tenir plus longtemps mais elles si elles sont sur de la résistance, elles résistent pour mener à bien leur projet et risquent tôt ou tard de lasiser tomber. Vous le savez aussi bien que moi, être toujours en résistance c’est très fatiguant et puis un jour on en a marre et on laisse tout tomber.
Non, l’idée est d’arriver, après une petite phase de résistance obligatoire, à mettre en place de nouvelles habitudes. Ainsi, il n’y a plus de question à se poser, on fait les choses de manière automatique pour ne pas laisser le temps ni l’occasion au cerveau de réfléchir et nous trouver des excuses (bidons).
Pensez à l’apprentissage de la conduite, au début c’était difficile, stressant maintenant je suis sûre que c’est quelque chose d’automatique, facile, quand vous conduisez vous êtes même capable de parler, changer la station de radio, chercher un truc dans la boite à gants, ect…
Alors comment faire pour passer en mode « pilote automatique » ?
Ce sera le sujet de l’article de lundi prochain 😉 . D’ici là je vous souhaite une très bonne semaine et à très vite.
Olivia